la crise financère

Jacky Blavier : Président de la fédération de la Marne du MRC.

 

La Crise financière, Etats-Unis, mondialisation : ce que disait Jean-Pierre Chevènement.

 

Pour rappel voici, une sélection non exhaustive de textes ou Jean-Pierre Chevènement alertait déjà sur les dangers du capitalisme financier et de la stratégie américaine de mondialisation, que je vous invite à lire sur le site de Jean-Pierre Chevènement.

-         Discours de Porto Allegre, 26 janvier 2002

-         Les « néocons », tribune parue dans Marianne, septembre 2003

-         Conclusion du colloque de la fondation Res Publica »l'avenir du dollar » ,12 juin 2006

-         Conclusion du colloque de la fondation Res Publica « crises financières à répétitions : quelles explications ? quelles réponses ?, 1 octobre 2007

-         Un grand parti de gauche pour un New Deal, tribune parue dans le Monde, avril 2008

-         Un véritable débat national sur la crise financière, intervention au Sénat, 8 octobre 2008.

 

 

J'ai tiré quelques phrases clé de l'intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat du 8 octobre 2008.

 

1/Cette crise sera profonde et durable, à la mesure des déséquilibres qui se sont creusés : entre l'économie réelle et la sphère financière d'abord, mais aussi et surtout dans l'habitude qu'ont prise les Etats-Unis, au cœur d'une globalisation qu'ils ont  impulsée, de vivre   tellement au-dessus de leurs moyens,    s'endettant à tout va (316 % du PIB),     captant 80 % de l'épargne mondiale

2 /On n'a pas le droit de parler d'« union nationale » avant qu'un vrai débat national ait eu lieu, permettant d'aller aux racines de la crise et de dégager des propositions répondant à la fois à l'intérêt du pays et à la justice sociale

 

3/La leçon est  claire :    il faut innover franchement et pour cela se délivrer des mythes, du politiquement correct, de parler faux libéral et pseudo européen :   Autant   d'Europe   que possible oui, notamment par la création d'un gouvernement économique de la zone euro, mais autant de national que nécessaire ! Car nécessité fait loi : Mieux vaut l'Europe des Etats que pas d'Europe du tout. Il faut revenir à un interventionnisme qui redonne aux Etats, c'est-à-dire aux peuples, la possibilité d'encadrer et de réguler le marché, si possible de concert.

 

Pour entendre cette intervention cliquez ici  -http://www.chevenement.fr

 

                                                       Jacky Blavier, le 15.10.2008



15/10/2008
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