Sauvons notre santé et la Sécurité Sociale
SAUVONS NOTRE SANTE
ET LA SECURITE SOCIALE :
RETRAIT DU PROJET DE LOI BACHELOT !
Le Plan de Financement de la Sécurité Sociale et la loi Bachelot dite HPST (Hôpital, Patients, Santé, Territoires) marquent une volonté de rupture fondamentale de la Sécurité Sociale telle que nous la connaissons depuis 1945
Objectif : austérité et équilibre budgétaire.
La santé devrait être la 1ère priorité de tout gouvernement.
Pas pour M Eric Woerth :
« Le 1er objectif c’est de (…) parvenir à l’équilibre du régime général en 2012 ».
Voilà comment réduire la santé à une variable d’ajustement
du Pacte de stabilité européen :
en 2009 la crise priverait la Sécurité Sociale de 5 milliards €, on va rogner !
100 000 lits ont déjà été fermés depuis 1992. On continue de fermer hôpitaux et maternités.
MALGRE LACRISE,
DEMANTÈLEMENT ET PRIVATISATION DES SERVICES PUBLICS RESTENT DE MISE !
Tous les économistes l’admettent : nos services publics ont servi de formidable amortisseurs à la crise.
Alors que ceux-ci vont devoir jouer leur rôle à plein régime - des milliers de licenciements annoncés hier par les grandes entreprises du CAC 40 en plus des 500 personnes laissées sur le carreau chaque jour-, que fait le gouvernement, que fait l’Europe ?
Le gouvernement et Bruxelles s’obstinent à les liquider. Pas un seul ne doit être épargné ! Pas même le meilleur système de soin au monde !
Le gouvernement distribue généreusement des milliards, comme s’il en pleuvait, aux banques et aux entreprises qui licencient (PSA vient d’annoncer 11 000 suppressions d’emplois dont 6000 à 7 000 en France alors que l’Etat vient de débloquer 3 Milliards).
Cela après avoir refusé d’augmenter le pouvoir d’achat des Français au nom du respect du Pacte de stabilité européen !
Les déficits explosent : il faut donc faire des économies sur le budget de l’Etat et sur la santé. Il s’agit bien d’un choix idéologique : les exonérations de cotisations sociales atteignent 42 milliards € et croissent toujours ce qui n’empêche pas les délocalisations et charrettes de licenciements.
Il s’agit aussi de privatiser tout ce qui est rentable !
- Hôpitaux privés, partenariats public- privé…Le même patient peut être traité dans le public pour ce qui est déficitaire, puis passer dans le privé pour ce qui est rentable.
- Mutuelles et assurances privées sont de plus en plus sollicitées. Elles entrent maintenant dans la gestion de la sécurité Sociale. Les cotisations grimpent en flèche chaque année.
- Le personnel n’est pas épargné : il manque de personnel dans les hôpitaux, mais 20 000 postes risquent d’être supprimés.
- La gouvernance doit être complètement modifiée, placée de fait sous la tutelle de préfets de régions et de managers, chargés avant tout de respecter des budgets insuffisants. Les maires, actuellement présidents des conseils d’administration, et souvent solidaires de la population, sont marginalisés.
Les citoyens auront de plus en plus de mal À se soigner !
- Par le coût : franchises, déremboursements dépassements d’honoraire se multiplient.
- Par la distance : Il faut aller se faire traiter de plus en plus loin. Ou plus du tout : les personnes âgées ou handicapées tendent à être remises à leur famille.
- Les attentes pour obtenir des rendez vous s’allongent, à moins de payer des sommes prohibitives.
La France, 1ère pour son système de soins, recule rapidement.
Le projet de loi Bachelot est inacceptable : c’est l’américanisation de notre système de soins ! Comme aux Etats Unis –qui veulent le réformer- il coûtera au total plus cher et sera de plus en plus inégalitaire, de moins en moins efficace
Le Mouvement Républicain et Citoyen refuse :
· que M Sarkozy nous impose le système de santé américain.
· l’entrée des assurances privées dans la sécurité Sociale ;
· les coupes budgétaires dans la santé
Le Mouvement Républicain et Citoyen demande
· le retrait du projet de loi Bachelot
· l’arrêt immédiat du démantèlement et de la privatisation de nos services publics par Bruxelles et notre gouvernement